Jeux vidéo : les projets inspirants et engagés de la nouvelle promo Claudie Haigneré
Chez Ada Tech School, nous sommes persuadé·e·s qu'il est nécessaire de former une nouvelle génération de talents diversifiés à l'informatique. Nous sélectionnons des apprenant·e·s qui veulent apprendre et se former à un métier créatif, qui prend vie et anime le quotidien de milliard de personnes aujourd'hui sur terre. Par là, on parle aussi et surtout des jeux vidéos !
Sachant que 50% des joueur·se·s de jeux vidéo sont des femmes (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, 2019), il nous paraissait évident de proposer un projet de conception de jeux vidéo à nos apprenant·e·s en début de formation. Ce projet permet de se rendre véritablement compte de l'impact et de la créativité de la programmation. Imaginer un univers, une histoire, la coder et lui donner la vie, c'est tout l'enjeu de ce projet de conception de jeux vidéo Pico 8.
Aujourd'hui, très peu de femmes se lancent dans une carrière dans les jeux. Elles ne sont pas poussées à aller vers ces domaines (la faute aux stéréotypes !) alors qu'elles y jouent et s'en passionnent autant que les hommes.
De plus, les femmes sont très sexualisées dans les jeux vidéos, pensés pour plaire à la gente masculine. Proposer la création de jeux vidéos à Ada Tech School, c'est aussi montrer qu'un univers et des personnages divers et variés peuvent prendre vie et offrir une nouvelle image à l'industrie des jeux vidéo.
C'est quoi Pico 8 ?
Pico-8 est une console imaginaire qui permet de créer, partager, et jouer à des jeux miniatures qui évoquent avec nostalgie les débuts du jeu vidéo grand public.
Cette console possède un environnement de développement complet, de l'éditeur de code aux graphismes, en passant par la musique. Ses spécifications (écran carré de 128 pixels, 16 couleurs, 4 canaux sonores) contraignent justement à la créativité est à l'origine de très grands succès.
Les notions acquises pendant ce projet Pico 8 sont réutilisables sur des moteurs de jeu avancés, en infographie et dans des projets visuels plus complexes.
Focus sur les jeux vidéo de la promotion Claudie Haigneré
1. Diana Warrior, ou comment tuer tous les machos de la terre
Diana warrior, c'est un jeu d'aventure dont le but est simple : tuer tous les machos de l'univers. Diana évolue dans un monde où (comme on peut le voir encore aujourd'hui), il y a des machos. A chaque rencontre, elle doit se battre contre eux pour les éliminer et récupérer une page. Le but du jeu est de collectionner toutes les pages et reconstituer un manuscrit.
Ce jeu illustre tout l'intérêt des équipes de dev mixte. Intégrer des femmes, c'est prendre en considération leur quotidien et coder des applications et logiciels qui vont plaire et être utile à 50% de la population.
2.Prison game, s'échapper d'une prison dans laquelle tu n'as pas ta place !
Le pitch de ce jeu de plateforme est le suivant : une personne est enfermée à tord dans une prison. Elle doit se faire justice seule en s'échappant à tout prix. Pour se faire, elle doit parcourir la prison et éviter les gardes qui surveillent les prisonnier·e·s.
3. Capybara, un jeu vidéo inspiré d'un fait d'actualité, qui prône le respect de toutes les espaces vivantes
Le capybara est un cochon d'inde typique d'Amérique du Sud. Ce jeu reprend la trame d'une véritable histoire qui s'est déroulée à Buenos Aires. Un quartier résidentiel de luxe s'est construit sur l'habitat naturel de ces rongeurs, qui l'ont envahi. La morale de ce jeu : à envahir des environnements qui ne nous appartiennent pas, on risque de s'en faire mordre les doigts.
Dans ce jeu, capybara le rongeur décide donc de mettre le bazar dans ce quartier résidentiel fictif en s'incrustant à des mariages et en braquant des banques. Anticapitaliste, il n'hésite pas à crier des slogans montrant son mécontentement face à cette invasion d'humains.
Tu peux y jouer ICI.
4. Sparo, un héro de petit hibou
Sparro, c'est un hibou qui va devenir un héro malgré lui. En se baladant dans le monde imaginaire d'Elsa land, inspiré de l'univers de la Reine des Neiges, il découvre qu'un village, Elsa ville, a été envahi par des lapins enragés et les villagoi·se·s sont faits prisonnièr·e·s. Il décide alors de les libérer. Pour se faire, il doit récolter des potions qui lui permettent de ne pas perdre la vie lorsqu'il se bat contre ces lapins apparemment très très enragés...
5.L'Halloween de George ou comment tomber dans un escape game par inadvertance
Pitch : Le soir d'Halloween, George part chercher des bonbons. Sur son chemin, il rencontre un chat adorable nommé Mistigri. George le trouve tellement mignon qu'il veut absolument le câliner. Mais le chat s'échappe... George ne perd pas espoir et le suit. Il se retrouve alors dans le manoir de Contran, le maître de Mistigri. Contran est un fan d'escape game et décide de mettre au défi George de sortir de son manoir. La récompense est de taille puisque qu'à la clé, George va pouvoir gagner... un coffre composé de 100 bonbons (à manger avec modération bien sûr).
6. Auky dauky, un jeu de plateforme déjà en ligne !
C'est l'histoire d'un petit fantôme nommé Dauky qui s'est perdu dans la forêt. Insérapable de son frêre, Iko, qui est lui aussi est porté disparu, il part à sa recherche. Le but du jeu est d'aider Dauky à retrouver son frère.
Spoiler : les deux frères ont été séparés pour une raison. Ils sont des dieux et leur pouvoir respectif s'active seulement lorsqu'ils sont ensemble.
Ce jeu de plateforme te met au défi d'éviter les personnes qui essayent de les empêcher de se retrouver !
Retrouve le jeu ICI.
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Si tu souhaites devenir développeur·se et que tu recherches une école, n’hésite pas à télécharger la brochure d’Ada Tech School ou à t’inscrire aux événements !
À propos d'Ada Tech School
Ada Tech School est une école d’informatique inclusive, qui forme au métier de développeur·se en 21 mois. Elle a trois campus : Paris, Nantes et Lyon. Au sein de l'école, les apprenant·e·s apprennent en faisant grâce à une pédagogie alternative inspirée de Montessori, approchant le code comme une langue vivante et favorisant la collaboration et l’entraide grâce à des projets collectifs. L’école doit son nom à Ada Lovelace, qui fut la première programmeuse de l’histoire.
Après neuf mois de formation, les apprenant·es sont opérationnel·le·s et prêt·e·s à réaliser leur apprentissage - rémunéré - pendant douze mois dans une des entreprises partenaires de l’école (Trainline, Deezer, Blablacar, JellySmack, Back Market...).
Aucun pré-requis technique n’est exigé pour candidater. Il suffit d’avoir plus de 18 ans. La sélection se fait en deux temps : formulaire de candidature puis entretien avec une réponse sous 2 semaines. Pour plus d’informations sur la formation, télécharge notre brochure de présentation.