Pourquoi apprendre à utiliser l’IA est devenu indispensable
L’intelligence artificielle transforme notre façon de travailler. Et ça ne concerne pas seulement les ingénieur·es ou profils Tech. RH, marketing, gestion de projet, communication, finance… tous les métiers sont concernés. L’IA bouscule nos habitudes, mais elle ouvre aussi une porte inédite : celle de reprendre le pouvoir sur nos outils, nos process, et notre temps !
1. L’IA change tout, et surtout pour les métiers transverses
L’IA bouleverse les entreprises à une vitesse inédite. Elle automatise des tâches, restructure les organisations, modifie les rôles.
Et contrairement à ce qu’on imagine souvent, ce sont les fonctions dites support qui sont en première ligne : RH, fonctions admin, communication, gestion de projet… Ces métiers du quotidien, essentiels au bon fonctionnement d’une entreprise, voient déjà leurs missions évoluer.
“L’IA transforme notre rapport au travail à une vitesse inédite. Pour les fonctions support, souvent éloignées des métiers Tech, c’est à la fois un défi et une opportunité.”
— Chloé Hermary, fondatrice d’Ada Tech School
D’après certaines études, jusqu’à 70% des tâches administratives et de coordination pourraient être automatisées dans les prochaines années.
Attention, ça ne veut pas dire que 70% des métiers liés vont disparaître. Ça signifie plutôt que 70% des métiers vont devoir évoluer, et que les personnes capables d’utiliser intelligemment l’IA prendront une longueur d’avance.
Les chiffres sont déjà très parlants : selon Gallup : 27% des salariés “white‐collar” déclarent déjà utiliser l’IA fréquemment (quelques fois par semaine ou plus) ! Chez les cadres/managers (“leaders”), ce taux monte à 33%, contre 16% pour les contributeurs individuels.
2. Comprendre l’IA, c’est préserver son employabilité
Aujourd’hui, savoir utiliser l’IA, ce n’est plus un “plus” sur un CV : c’est une compétence d’avenir. Les entreprises cherchent de plus en plus des profils capables d’expérimenter, de s’adapter et de tirer parti de ces outils pour travailler plus efficacement.
Savoir manier ChatGPT, Notion AI ou Copilot fait désormais partie des compétences recherchées, au même titre que savoir gérer un projet ou communiquer efficacement.
Dans un article intitulé “AI literacy is becoming the new must-have job skill”, le Washington Post explique que de nombreuses entreprises cherchent aujourd’hui des candidat·es capables d’utiliser l’IA dans leur travail quotidien, même sans background technique.
Les recruteurs valorisent désormais des profils “AI-literate”, c’est-à-dire à l’aise pour collaborer avec l’IA, en comprendre le fonctionnement et en faire un levier de performance.

Autrement dit, maîtriser l’IA ne veut pas dire savoir coder un algorithme, mais savoir en faire une alliée dans son quotidien professionnel. Cette capacité devient peu à peu un signe de curiosité, d’adaptabilité et de modernité, trois qualités que les employeurs recherchent plus que jamais.
3. Se former à l’IA, ce n’est pas devenir dev
Chez Ada Tech School, on est convaincu que la Tech doit être un outil d’émancipation, pas d’exclusion. Depuis 2019, on forme des profils de tous les horizons à devenir développeur·ses. Et aujourd’hui, on applique cette même philosophie à l’IA :
“Nous avons conçu Les Essentiels de l’IA, un programme accessible, concret et accompagnant, pour que chacun·e puisse comprendre, pratiquer et s’outiller sans crainte.”
— Chloé Hermary
Se former à l’IA, ce n’est pas apprendre à coder un algorithme, c’est apprendre à travailler avec elle. Concrètement, pour toi, professionnel·le non technique, cela veut dire :
- Savoir poser les bonnes questions à l’IA (le prompting) et garder ton esprit critique.
- S’exercer à des cas d’usage concrets dans ton métier transverse : synthétiser des données, générer des idées, prioriser des actions.
- Comprendre les enjeux éthiques : biais, confidentialité, fiabilité des sources.
- Développer une culture numérique solide, pour savoir quand et comment utiliser l’IA à bon escient.
Autrement dit, il ne s’agit plus seulement d’apprendre à “utiliser un outil”, mais de développer une nouvelle façon de penser son travail à l’ère de l’intelligence artificielle.
4. Reprendre le pouvoir sur la technologie
L’IA ne va pas faire disparaître les métiers : elle va transformer le sens de ce que nous faisons. En automatisant certaines tâches répétitives, elle libère du temps pour ce qui compte vraiment : la réflexion, la créativité, la stratégie… bref, ce que seuls les humains peuvent faire.
Par contre, pour que cette transformation soit vraiment positive, il faut plus que “avoir l’outil”. Il faut comprendre comment l’intégrer intelligemment à son travail, choisir quand et pourquoi l’utiliser et surtout garder une posture active et critique !
L’IA comme levier de productivité et de créativité
Plusieurs études récentes confirment que l’IA, bien utilisée, renforce les capacités humaines plutôt que de les remplacer.
- Selon une recherche de l’OCDE (2025), la collaboration humain-IA “peut accroître à la fois la productivité et la créativité”, à condition que l’utilisateur·rice comprenne comment exploiter l’outil dans son contexte professionnel.
- Le MIT Sloan School of Management va dans le même sens : selon ses travaux, l’IA est plus susceptible de compléter que de remplacer les travailleur·ses. Elle devient un accélérateur de productivité, notamment dans les tâches analytiques et de support.
- Enfin, une étude publiée dans Nature montre que la collaboration entre humain et IA améliore à la fois la qualité et la rapidité du travail, en particulier dans les activités créatives ou d’écriture.
Ces résultats confirment une idée clé : l’impact de l’IA dépend avant tout de la manière dont on s’en sert. Utilisée de façon réfléchie, elle ne retire pas le sens du travail mais elle le redéfinit.
Redonner du sens au travail
Reprendre le pouvoir sur la technologie, c’est retrouver une place active dans un monde du travail en mutation. Cela veut dire :
- Libérer du temps pour les tâches à forte valeur humaine : écoute, créativité, stratégie, prise de décision.
- Faire évoluer son rôle : se concentrer sur la vision, la coordination, la qualité plutôt que l’exécution.
- Renouer avec le sens : laisser les outils faire ce qui est mécanique pour se recentrer sur ce qui est profondément humain.
“Chez Ada, nous sommes convaincu·es d’une chose : la Tech est un levier de pouvoir et d’autonomie, et elle doit être entre les mains de tous·tes.”
— Chloé Hermary
Conclusion : mieux vaut apprendre à surfer que subir la vague
L’IA ne remplacera pas les professionnel·les qui savent s’en servir. Elle remplacera celles et ceux qui refusent d’apprendre à la comprendre. Alors plutôt que de craindre cette révolution, autant apprendre à en faire une alliée.
Et c’est exactement l’objectif de Les Essentiels de l’IA : donner à chacun·e les clés pour utiliser l’IA au service de son travail, de sa créativité et de son autonomie.
