Changer de voie, ce n’est jamais simple. Il y a les doutes, les contraintes financières, la peur de repartir de zéro… Aïsséta les a tous traversés !

Après un début de carrière dans la gestion de projets européens, elle a décidé de suivre une envie qu’elle portait depuis toujours : travailler dans la tech. Grâce à une première initiation au code, puis à l’obtention de la bourse Dailymotion qui a levé un frein majeur, elle a intégré Ada Tech School et s’est formée au développement logiciel jusqu’à devenir Ingénieure QA. Dans ce témoignage, elle revient sur son parcours, ses obstacles, ses réussites, et ce qui a fait la différence !

Que faisais-tu avant de te reconvertir avec Ada Tech School ?

Avant de rejoindre Ada Tech School, j’étais dans un domaine totalement différent : la gestion de projets européens pour des associations. Mon rôle consistait à les accompagner dans l’obtention de subventions européennes. J’ai fait toutes mes études supérieures dans ce domaine et j’ai exercé ce métier pendant un certain temps.

Puis j’ai entamé une reconversion en tant que développeuse web fullstack avec une première formation de six mois au sein de l’organisme 3WA. Cette expérience a été le point de départ de ma transition vers la tech. J’ai ensuite décidé de poursuivre cette reconversion dans un cadre plus structuré et sur une période plus longue, ce qui m’a naturellement menée à Ada Tech School.

Qu’est-ce qui t’empêchait de te lancer dans une formation ?

À l’époque, plusieurs éléments me freinaient. Il y avait bien sûr l’aspect financier, mais forcément aussi la peur de l’inconnu. Je sortais à peine de mes études et je venais de débuter ma carrière professionnelle. J’avais peur de “repartir à zéro” pour développer de nouvelles compétences. Reprendre une formation représentait un réel investissement, pas uniquement financier mais aussi psychologique.

Quelles sont les raisons qui t’ont poussée à te reconvertir dans la Tech ?

J’ai toujours eu un attrait personnel pour l’informatique, depuis mon plus jeune âge. Mais ça ne s’était jamais concrétisé dans ma vie professionnelle. Au travers de mon travail de l’époque, j’ai côtoyé l’association Médialab93, et j’ai pu être au contact de développeur·ses. Cela m’a permis de découvrir leur quotidien, d’échanger avec eux sur leur métier et sur le secteur de la Tech de manière générale.

Cette expérience a éveillé mon intérêt et m’a poussée à me documenter davantage. Parmi les métiers de la tech, celui de développeuse web m’a d’abord semblé le plus accessible. Mais en rejoignant Ada, j’ai découvert qu’il y avait beaucoup plus de métiers qui s’ouvraient à moi.

Pourquoi as-tu choisi Ada Tech School ?

Je recherchais une école où je puisse apprendre à mon rythme, sans pression. J’ai vite compris que le format bootcamp ne me convenait pas. J’avais besoin d’un rythme d’apprentissage qui s’adapte à mon environnement et à mes habitudes. J’ai donc orienté mes recherches vers des écoles proposant une pédagogie différente, un peu plus dans l’air du temps, où je ne serais pas assise dans un amphi à seulement “recevoir” les enseignements.

Ce qui m’a attirée chez Ada, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’une école, c’est un lieu qui encourage la place des femmes dans la tech. Quand j’ai fait mon bootcamp, nous n’étions que deux femmes dans la promo. C’était compliqué de se sentir à sa place dans ce contexte, de ne pas ressentir le syndrome de l’imposteur. À Ada, j’étais en phase avec mes valeurs et ma personnalité.

Enfin, étant en reconversion, je voulais une formation qui ne soit pas trop longue, qui me permette de vite retrouver le marché du travail, et ça a été faisable grâce à l’année d’alternance !

Comment t’es-tu sentie quand tu as appris que tu étais sélectionnée pour la bourse Dailymotion ?

Je me souviens encore de l’appel de Khalida, c'était une trop bonne nouvelle ! Le côté financier était un gros point d’interrogation dans ma reconversion, même psychologiquement, il fallait que je passe le cap de réinvestir sur moi. Le financement était crucial. Sans cette aide, ma reconversion aurait été beaucoup plus compliquée, repoussée de plusieurs années.

Je suis très reconnaissante que Dailymotion s’investisse auprès de femmes, et de moi, sans juger de notre niveau, c’est une chance inouïe. Cela m’a donné une motivation supplémentaire et un vrai sentiment de responsabilité. Ce n’est pas une dette, mais un engagement à aller jusqu’au bout et à réussir !

Qu'est-ce que t'a apporté ta formation à Ada ?

Ada m’a donné une structure pour comprendre le secteur de la tech. Je pense notamment à la méthode agile, très utilisée dans les entreprises, et que nous avons pratiquée dès la formation, ou au fait que les encadrant·es sont aussi des professionnel·les du secteur. Aujourd’hui, en entreprise, je me sens légitime. Je parle le même langage que mes collègues.

Ada m’a aussi permis de travailler en mode collaboratif. Certain·es de mes camarades sont aujourd’hui de véritables partenaires. On continue à s’entraider, à se conseiller, à participer à des événements tech ensemble, on se motive !

Et bien sûr, le diplôme RNCP 6 à la clé, n’est pas négligeable, c’est un vrai atout sur le marché du travail.

Qu’as-tu pensé de la pédagogie à Ada ?

💡 Chez Ada, la pédagogie est basée sur la pratique, le travail de groupe, et la capacité à apprendre à chercher, à mobiliser des ressources. Elle est calquée sur les conditions réelles du métier de développeur·se afin de préparer au mieux les apprenant·es à intégrer une entreprise !

La pédagogie d’Ada m’a globalement plu. Elle m’a appris à devenir autonome rapidement : on apprend en expérimentant, en testant, en allant découvrir par soi-même. Ce n’est pas une pédagogie pour tout le monde, mais elle me correspondait plutôt bien, elle nous pousse vers l’indépendance. Aujourd’hui, je vois que cette autonomie me sert énormément dans mon alternance.

Qu’en est-il de l’accompagnement/du coaching carrière que tu as reçu pendant la formation ?

💡 Chaque vendredi ont lieu les boosters chez Ada : un temps dédié à l’intervention des coachs carrière ou de professionnel·les extérieur·s à l’école pour se professionnaliser sur différentes thématiques.

Les masterclasses m’ont beaucoup aidée à mieux comprendre les réalités du marché de l’emploi tech. Elles m’ont permis de rencontrer des professionnel·les qui nous ont partagé leur parcours mais aussi la réalité du marché du travail, parce qu’ils·elles étaient en contact quotidien avec les équipes de recrutement.

L’accompagnement à la recherche d’alternance m’a apporté des ressources utiles, même si la réalité du marché a été un vrai défi…

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Est-ce que tu t’y épanouis ?

Aujourd’hui, je suis ingénieure QA (Qualité Assurance) chez Partoo, une entreprise en pleine croissance qui développe des outils pour aider les clients à gérer leur présence sur les fiches Google. Mon rôle consiste à assurer la qualité des produits en collaborant avec les développeur·ses, les designers et les chef·fes de projet. Je suis très satisfaite de cette alternance.

Je suis tombée dans une entreprise qui valorise ma capacité à être autonome, qui me fait sentir totalement légitime d’être ici malgré mon statut d’alternante. C’est hyper encourageant bien que challengeant au quotidien !

Quels sont tes projets pour la suite ?

Ça fait 8 mois que je suis en alternance, et à court terme, mon objectif, c’est de tirer un maximum de compétences de cette expérience, d’apprendre le plus possible et de pouvoir mettre en pratique ! J’ai découvert les métiers du testing en cherchant une alternance, et aujourd’hui, j’ai envie de continuer dans cette voie. Pour l’instant, je fais surtout du testing manuel, mais à terme j’aimerais bien me diriger aussi vers l’automatisation. Je me laisse encore un peu de temps pour réfléchir, mais en tout cas, le métier d’ingénieure QA me plaît vraiment, donc j’ai envie d’aller plus loin dans cet univers.

Tes conseils à quelqu’un·e qui n’oserait pas se lancer ?

Foncer, tout simplement ! On se met souvent des barrières : pensées limitantes, la peur de ne pas avoir les compétences… mais tout cela, c’est surtout de l’appréhension. Le mieux, c’est de tester, d’échanger avec des personnes du métier pour voir si ça nous correspond.

Chez Ada, on a un accompagnement au-delà de la formation. On est entouré·e de profils très variés, avec des parcours, des technos et des regards différents sur la tech. C’est une opportunité incroyable d’être au contact de ces personnes, pour déterminer ce qui nous plaît grâce à leurs retours d’expérience. Échanger avec ce concentré de professionnel·les, c’est un bon moyen de se lancer et ça a été le point culminant de ma reconversion.

Les témoignages des alumni aussi sont encourageants, ils permettent de se rendre compte que leur parcours est atteignable. Il ne faut pas hésiter à les contacter !

Je suis heureuse d’avoir intégré Ada, ça a consolidé ma reconversion et m’a permis d’être sûre de mon choix et d’avoir un métier qui se rapproche de ce que j’ai toujours voulu faire !

Merci Aïsséta !

Soutenir des parcours comme celui d'Aïsséta

Comme Aïsséta, de nombreuses femmes talentueuses souhaitent se reconvertir dans la Tech mais se heurtent à des difficultés financières. En finançant les bourses Lovelace d'Ada Tech School, vous permettez à une femme en reconversion d’accéder à une formation exigeante, inclusive et professionnalisante dans le développement logiciel, et vous encouragez la diversité dans la tech !