Devenir développeuse full stack : le témoignage de Victoire, alumni Ada Tech School
Victoire, ancienne apprenante chez Ada Tech School, raconte sa formation et sa reconversion pour devenir développeuse full stack. Pour elle, ce virage a représenté un véritable tournant dans sa carrière mais aussi dans son bien-être au travail. Elle nous partage son expérience, ses motivations, ses craintes, et sa situation actuelle !
Que faisais-tu avant de te reconvertir avec Ada Tech School ?
Avant Ada, je travaillais dans le secteur associatif, sur tout ce qui était recherches de partenariats, financement, mécénat... C'est un métier très commercial, une dimension avec laquelle je n'étais pas très à l'aise. Je ne me voyais pas trop continuer à évoluer là-dedans, c'est pour ça que la question de la reconversion professionnelle s'est posée.
Quel a été le déclencheur de ta reconversion ?
C'était un métier très stressant, avec en même temps beaucoup de frustration. J'ai commencé à faire quelques petits tutos de code en ligne, à essayer d'apprendre à coder. Dans une période où j'étais très, très stressée, ça me détendait de faire des exos de code, et d'apprendre ça. Ça m'a tout de suite passionnée. J'ai vraiment eu l'impression qu'il y avait tout un univers qui s'ouvrait à moi. En même temps, je parlais de plus en plus à des gens qui s'étaient reconvertis en dev, y compris en venant pas du tout de métiers techniques ou scientifiques.
Avais-tu des craintes avant de te lancer ?
Oui, j'avais peur de ne pas y arriver, comme j'avais fait des études de sciences humaines au départ, m'attaquer à des études techniques, avec un côté proche des mathématiques, tout ça... Je me disais "mince, est-ce que je vais avoir le cerveau fait pour ça ?" Et puis, la peur de l'insertion professionnelle derrière, de la légitimité au travail. On est quand même dans un secteur où les gens ont fait des écoles d'ingénieurs, et nous, on débarque avec une formation courte. Donc forcément, c'est un peu inquiétant, mais au final, ça se passe bien !
Pourquoi as-tu choisi Ada Tech School ?
Le côté féministe, ce n'est pas forcément ce qui a déterminé mon choix, mais c'est ce qui a attiré mon attention au départ, on va dire. Et puis l'idée de me retrouver dans une promo où les femmes, les minorités de genre, les minorités en général étaient bienvenues, je trouvais que c'était déjà bon signe pour une école.
Le fait que ce soit des petites promos à taille humaine, je me disais que ça allait être un environnement où j'allais me sentir mieux que dans des promos de 300 personnes.
Et puis la pédagogie, le fait qu'on apprenne en pratiquant, en faisant des projets. Le fait qu'il y ait une année d'alternance, c'était important pour moi parce que je ne me sentais pas de partir sur le monde du travail après neuf mois de bootcamp. Et puis enfin le côté inclusion, les valeurs de bienveillance. Quand on est dans une période de grosse remise en question professionnelle, où on est déjà plein de doutes, où ce n’est pas forcément une période facile, arriver dans une école où il n'y a pas de compétition, où on n'a pas de pression, pas de notes, on décide nous-mêmes de comment on gère notre apprentissage et des exigences qu’on se met, ça me convenait bien.
Que penses-tu de la pédagogie et du format chez Ada ?
La pédagogie alternative, pour moi, c'est le fait qu'on apprenait via la pratique, donc en faisant des exercices et surtout en faisant des projets.
Moi, je ne me sentais pas du tout de repartir sur des études avec le cours magistral très descendant. Je trouve que c'est une pédagogie qui est parfaite pour apprendre à coder parce que c'est une façon d'apprendre qui nous mettait dans des très bonnes conditions pour attaquer le monde du travail après.
Les neuf mois de formation initiale, pour moi, c'était la bonne durée. Je n'avais pas envie de faire une formation vraiment express de trois mois, de six mois. Mais on a quand même appris des bonnes bases.
C'est une très, très bonne chose d'avoir cette année d'alternance. J’ai vraiment l'impression d'avoir beaucoup progressé grâce à l'année d'alternance et c'est en grande partie ce qui m'a aidée à trouver un job par la suite.
Quel est ton métier aujourd'hui ?
Aujourd'hui, je suis développeuse full stack chez Citron, qui est une entreprise qui travaille à améliorer la performance énergétique des bâtiments.
Est-ce que tu te sens plus épanouie ?
J'ai une équipe qui m'a beaucoup aidée, qui était là pour répondre aux questions, très bienveillante, qui m'a beaucoup rassurée aussi sur ma légitimité et mes compétences. C'est cool d’être tombée dans une boîte comme ça. C'est un peu difficile, c'est stressant au début, en plus on a souvent des choses à faire qui sont très nouvelles, qu'on ne sait pas forcément faire. Donc les premiers jours, ça a été un peu d'anxiété et aussi énormément d'apprentissage du coup. C'était aussi super stimulant et intéressant. Et en vrai, tout s'est bien passé !
Quel serait ton conseil à quelqu'un qui souhaite se reconvertir ?
Il y a plein de tutos en ligne, plein de vidéos, plein de choses pour apprendre à coder, pour commencer à se mettre dedans tout·e seul·e. Donc allez-y, allez tester, et voyez si vous aimez bien.
Comparez les différentes écoles, parlez à des gens qui sont du métier, c'est pas une décision qui se prend à la légère, mais si vraiment, vraiment vous avez envie et que vous en avez la possibilité, allez-y, c'est un métier super intéressant !
Victoire a trouvé sa voie dans le développement web avec une reconversion réussie. Son conseil : tester, s’informer, et si ça vous plaît, foncez ! Découvrez le programme de la formation Ada Tech School.
À propos d'Ada Tech School
Ada Tech School est une école d’informatique inclusive, qui forme au métier de développeur·se en 21 mois. Elle a trois campus : Paris, Nantes et Lyon. Au sein de l'école, les apprenant·e·s apprennent grâce à une pédagogie alternative inspirée de Montessori, approchant le code comme une langue vivante et favorisant la collaboration et l’entraide grâce à des projets collectifs. L’école doit son nom à Ada Lovelace, qui fut la première programmeuse de l’histoire.
Après neuf mois de formation, les apprenant·es sont opérationnel·le·s et prêt·e·s à réaliser leur apprentissage - rémunéré - pendant douze mois dans une des entreprises partenaires de l’école (Trainline, Deezer, Blablacar, JellySmack, Back Market...).
Aucun pré-requis technique n’est exigé pour candidater. Il suffit d’avoir plus de 18 ans. La sélection se fait en deux temps : formulaire de candidature puis entretien avec une réponse sous 2 semaines. Pour plus d’informations sur la formation, télécharge notre brochure de présentation.