La tech au service de l'art

Chez Ada Tech School, nos élèves ne viennent pas pour apprendre à coder. Ils viennent pour apprendre à coder au service de quelque chose. Il viennent pour être créatifs grâce au code.

C'est pourquoi nous avons choisi d'inviter Singulart, une entreprise qui met son expertise technique au service de l'art grâce à une plateforme de mise en relation des collectionneurs et des artistes.

Voici le replay de la conférence et les points essentiels à retenir ci-dessous

Le code est un outil créatif

Les apprenant·e·s chez Ada Tech School ont tous un point commun : ce sont des personnes créatives ! C'est d'ailleurs un de nos critères de sélection. Ce critère est tout particulièrement important pour nous car nous sommes convaincu·e·s que coder est un acte créatif : le·la développeur·se conçoit quelque chose qu'il a imaginé.

Nous avons donc choisi d'inviter une entreprise pour laquelle la créativité est clé : Singulart, qui permet à l'art de se développer dans le monde entier grâce à la mise en relation des artistes et des collectionneurs sur une plateforme de vente.

Grâce à la tech, Singulart a pu créer une solution pour mettre en contact une offre et une demande qui se rencontrait trop peu. La tech est donc un formidable levier pour le marché de l'art : pour lui apporter transparence et équité.

Le code est une fois de plus un outil qui ouvre les frontières, ouvrent de nouveaux horizons artistique, et qui permet d'être touchés par d'autre cultures. Trois invités qui travaillent chez Singulart témoignent sur l'apport de la tech au monde créatif : Véra Kempf, co-fondatrice de Singulart, Martin Lechaptois Head of Engineering et Marion Sailhen Art Project Manager.

Comment la tech a révolutionné le marché de l'art ?

Véra nous a tout d'abord raconté le marché de l'art avant Singulart : très peu digitalisé, assez réfractaire au changement. Véra nous a précisé qu'elle n'est pas du tout une experte de ce milieu-là. C'est pour elle plutôt un atout car cela peut permettre d'avoir ce regard extérieur et la force nécessaire pour changer les choses.
C'est aussi un marché où l'aspect international n'était pas du tout exploité puisque les ventes d'un pays à l'autres se faisaient lors de foires en physique, grâce à des distributeurs locaux. Il y'avait donc quelque chose à tenter !

La sélection des artistes est un aspect primordial sur Singulart : elle rassure les collectionneurs qui ont confiance en la plateforme. Une fois qu'un artiste est reconnu dans un pays, ses oeuvres peuvent alors être proposées dans le monde entier.

On peut penser qu'avec le digital, l'art pourrait avoir tendance à s'uniformiser, mais c'est tout le contraire : les inspirations des artistes du monde entier sont multiples et même sur le thème universel du covid les oeuvres sont incroyablement variées sur la plateforme.

La spécificité de Singulart est aussi de reprendre les codes de la vente d'art physique en digital. Par exemple, des événements en ligne sont organisés sur la plateforme en temps limité comme lors de ventes aux enchères, ou même de ventes à la bougie.

Singulart a donc opéré une première révolution grâce à sa plateforme, mais celle-ci n'est pas prête de s'arrêter. Martin nous a ensuite expliqué les défis techniques à venir pour développer la plateforme.

Quel futur de l'art se dessine grâce à la tech ?

Les défis technologiques que Martin doit surmonter au quotidien concernent principalement la recommandation de ces oeuvres d'art exclusives. Il s'agit de bien comprendre l'utilisateur et le futur consommateur, pour lui recommander l'oeuvre d'art parfaite pour lui : en fonction de son prix, de son style, de ce qui est représenté.

Il y'a ici des enjeux immense d'intelligence artificielle, de traitement de données pour que chaque personne trouve l'oeuvre d'art pour laquelle il a un véritable coup de coeur.

Pour progresser en terme de recommandations, il faut s'entourer des bonnes personnes, c'est pourquoi Singulart recrute ! Mais comment lorsqu'on grossit vite s'assurer que son entreprise reste diversifiée et inclusive ?

Comment construire une entreprise inclusive dans le monde de l'art ?

Les boîtes du secteur artistique ont un vrai atout : elles attirent des personnes passionnées ! Musique, peinture, lecture, photographie : les intérêts artistiques sont multiples.

Aussi, grâce à son statut international, Singulart recrute des personnes du monde entier, d'origine très variées. C'est plus compliqué d'atteindre la parité dans les équipes techniques, confie Martin. Il faut alors être conscient des biais qui existent et casser les stéréotypes à tous les stades :

• Dans les formations, comme cela est fait chez Ada Tech School qui casse les codes et montrent aux femmes que l'informatique est fait pour elles
• Dans les offres d'emploi qui doivent être inclusives
• Dans l'entreprise mettre en place des mesures pour que chacun et chacune se sente à l'aise

Le fait de mesurer la diversité est primordial pour savoir où on en est, sinon on se croit toujours naturellement très inclusif et on n'est plus conscient de nos propres biais !

À propos d'Ada Tech School

Ada Tech School est une école d’informatique d’un nouveau genre. Elle s’appuie sur une pédagogie alternative, approchant le code comme une langue vivante, ainsi que sur un environnement féministe et bienveillant. Elle doit son nom à Ada Lovelace qui fut la première programmeuse de l’histoire.

L’école est située à Paris, Nantes et Lyon et accueille chaque promotion pour deux ans. Après neuf mois de formation les étudiants sont opérationnels et prêts à réaliser leur apprentissage - rémunéré - pendant douze mois dans une des entreprises partenaires de l’école comme Trainline, Deezer, Blablacar ou encore Botify. Aucun pré-requis technique n’est exigé pour candidater. Il suffit d’avoir plus de 18 ans. La sélection se fait en deux temps : formulaire de candidature puis entretien avec une réponse sous 2 semaines. Pour plus d’informations sur la formation, télécharge notre brochure de présentation.