La semaine type d'une développeuse
Tu souhaites devenir développeur·se mais tu te demandes à quoi ressemble le quotidien dans ce métier d'avenir ?
Si la première image qui te viens en tête est celle du geek perdu derrière ses écrans et ses canettes, cet article est fait pour toi.
Aujourd’hui, un·e dev peut effectivement correspondre à ce cliché, tout comme ielle peut être peut être employé·e dans un bureau, devoppeur·se freelance dans un café à Bali, ou expatrié·e dans un coworking à Londres…
Parce qu’il y a autant de lifestyles que de développeur·se·s, on a demandé à Laurine, alumni d'Ada Tech School, de nous raconter sa semaine type en tant que jeune développeuse.
Désormais embauchée par une entreprise tech, elle a décidé de favoriser le télétravail afin de choisir sa ville de résidence, l’un des nombreux avantages des métiers de la tech.
Équilibre entre vie privée et vie professionnelle, sens au travail, bien-être au sein de l’équipe… Elle nous dévoile les coulisses de son premier CDI. Spoiler alert: elle est ravie !
Laurine, développeuse front-end chez Offishall
Hello ! Je suis Laurine Obriot Bouvier, j’ai 24 ans. Pendant un temps, je me suis perdue entre des études d'économie et de psychologie. Puis j’ai découvert le développement informatique et j'ai souhaité me spécialiser dans ce domaine en intégrant Ada Tech School.
À propos de mon entreprise
Suite à ma formation, j’ai décroché un CDI chez Offishall. On développe un produit qui, pour résumer, aide les entreprises à bien encadrer le travail hybride en faisant en sorte d’en faciliter la gestion pour les managers. Les utilisateurs peuvent indiquer facilement où ils vont travailler et quand. Les managers ont accès à des statistiques pour connaître les préférences de chacun et savoir comment mieux organiser leur bureaux (nombres de places minimum nécessaires, etc).
J’y suis depuis un peu plus d’un an et j’y occupe le poste de développeuse front-end. Je travaille avec le langage informatique React et nous sommes une petite équipe de 4 développeur·ses. Je m’occupe également de faire le lien avec l’équipe Design, et je fais de la QA (assurance qualité) pour m’assurer que le produit fonctionne bien.
Mon rythme de travail de développeuse front-end
Le cœur du produit sur lequel je travaille étant le travail hybride, mon entreprise est très ouverte sur le sujet. Je suis en télétravail à temps complet depuis que j’ai commencé. C’était un critère très important quand j’ai recherché un CDI, en effet, je voulais déménager à Montpellier alors que j’avais (presque) toujours vécu à Paris. Je garde malgré tout des horaires assez classiques, 9h30/10h jusqu’à 18h30 environ. Non pas parce que c’est imposé par mon entreprise, mais parce que c’est un rythme qui me convient et qui me permet d’être connectée en même temps que mes collègues.
Ma place en tant que femme développeuse
Nous sommes une équipe de 4 développeurs·ses, je suis la seule femme de l’équipe mais ça ne me pose pas de problèmes. Il n’y a pas de différence entre homme et femme, tout le monde s’entend très bien. Je suis également consciente qu’au cours de ma carrière, les femmes seront très souvent en minorité au sein d’une équipe tech. Et concernant la totalité de mon entreprise, la parité est respectée !
La semaine type d’une développeuse
Ma routine de travail de développeuse
Dans ma semaine type, pratiquement toutes mes journées sont les mêmes en termes d'organisation. Comme j’ai la chance de ne pas avoir d’horaires fixes je peux choisir de commencer parfois un peu plus tard. Ça me laisse le temps de promener mon chien et de me préparer un super petit déjeuner avant de commencer ma journée !
Je commence toujours par :
- lire mes mails
- faire un tour des tâches qui ont été créées pour savoir ce que je vais faire dans la journée
- puis je fais un petit tour du site pour m’assurer qu’il n’y a pas de gros bugs sur nos features principales.
Ensuite, je résous les tâches qui me sont attribuées. Nous avons des sprint de 2 semaines, je suis libre de traiter mes tâches dans l’ordre que je souhaite, tant que c’est fini à temps. Cela me convient parfaitement bien parce que certains jours j’ai plus de patience et de motivation que d’autres, et je profite donc de ces jours pour faire les tâches les plus complexes.
De la flexibilité dans la régularité, des défis dans la routine
Je travaille en majorité seule, mais comme je m’occupe uniquement de la partie visuelle du site, j’ai toujours besoin de mes collègues pour qu’ils construisent le back de mes parties. Je suis également beaucoup en contact avec l’équipe Design.
J’ai souvent des réunions le matin, et je suis libre d’organiser complètement le reste de ma journée. Toutes mes journées sont presque identiques à part le vendredi où je code très peu. Le matin, j’ai une grosse réunion avec l’équipe Design pour parler des prochaines fonctionnalités, et l’après midi, beaucoup de QA pour m’assurer que tout fonctionne bien, que tout est logique et simple pour l’utilisateur, puis je crée des tâches en conséquence.
Ce qui diffère chaque jour ce sont les tâches que je vais résoudre, nous avons de très nombreuses fonctionnalités, plus ou moins simples et chaque jour je me retrouve face à un problème différent.
La question du bien-être et du sens au travail dans le métier de développeuse
J’ai beaucoup de mal à faire des pauses quand je travaille. Je suis totalement le genre de personne qui commence à travailler à 9h30 puis qui relève la tête vers 14h30 en me disant « Ah! Je commence à avoir un peu faim... ». J’essaie de travailler là-dessus et de faire de vraies pauses déjeuner sans travailler en même temps ! Adopter un chien m’a aidé là-dessus, ça me force à faire des pauses à plusieurs moments de la journée.
J’ai gardé contact avec mes anciens camarades à Ada Tech School et j’ai également des amis développeurs, ça aide d’être entourée pour rester au courant des nouvelles technologies (même dans des langages qui ne m’intéressent pas forcément).
J’ai la chance d’être dans une entreprise très bienveillante, où le bien-être de chaque individu est très important et pris en considération. Chacun est également libre de donner son avis, ça m’aide à rester impliquée parce que j’ai réellement l’impression de participer activement à la création du produit.
Nous avons également des utilisateurs qui n'hésitent pas à nous faire des feedbacks sur leurs utilisations du produit, j’ai donc la sensation que mon travail a un réel intérêt. Quand je reçois un avis positif, j’ai l’impression d’avoir aidé quelqu’un et quand on laisse un avis négatif, cela m’aide à m’améliorer et à être plus proche de ce qu’attendent les utilisateurs.
Nous faisons également des team building tous les 2 mois. Cela m’aide à garder un contact avec les membres de mon entreprise étant donné que je suis à 600km d’eux. Nous travaillons à chaque fois à améliorer une partie précise du produit. Je reste stimulée régulièrement et cela me donne de nouveaux challenges !
Les conseils à donner aux futur·e·s dev
Au début, le plus dur est de prendre conscience que l’on progresse et que l’on maîtrise certaines notions. Quand on est focalisé sur l'immensité de ce qu'il nous reste à apprendre, on peut se sentir frustré·e, car on ne se rend parfois pas compte du chemin déjà parcouru.
Après 2 ans de métier, je réaliste tout juste que j'ai réellement évolué. Aujourd'hui, un problème pour lequel j'ai dû demander de l'aide 20 fois me paraît tout à fait naturel et simple à résoudre !
Réaliser que l'on progresse prend du temps, tout comme le fait de s'habituer au fait que c'est un métier dans lequel on n'est jamais expert·e : il y aura toujours en face de soi un océan de notions nouvelles. Au cours d’une carrière de développeur·se, on sera constamment confronté·e à des notions inconnues. Il y a trop de langages et de métiers différents pour tout connaître et tout maîtriser.
Apprendre les bases du code demande de la patience et de la persévérance, mais c’est ce qui, dans quelques mois, te fera réaliser que ce n’est pas grave de tout connaître, que c'est normal, car grâce à tes bases solide, tu seras en mesure de tout comprendre.
Toi aussi tu souhaites rejoindre la première école d'informatique féministe et devenir développeur·se ? Pour en savoir plus sur Ada Tech School, télécharge notre brochure et inscris-toi à nos événements !
À propos d'Ada Tech School
Ada Tech School est une école d’informatique féministe d’un nouveau genre. Elle s’appuie sur une pédagogie alternative, approchant le code comme une langue vivante, ainsi que sur un environnement féministe et bienveillant. Elle doit son nom à Ada Lovelace qui fut la première programmeuse de l’histoire.
L’école est située à Paris et accueille chaque promotion pour deux ans. Après neuf mois de formation les étudiants sont opérationnels et prêts à réaliser leur apprentissage - rémunéré - pendant douze mois dans une des entreprises partenaires de l’école comme Trainline, Deezer, Blablacar ou encore Botify.
Aucun prérequis technique n’est exigé pour candidater. Il suffit d’avoir plus de 18 ans. La sélection se fait en deux temps : formulaire de candidature puis entretien avec une réponse sous 2 semaines ! Pour plus d’informations sur la formation, télécharge notre brochure de présentation.