Celles qui changent le monde grâce au code

Tech janv. 25, 2022

Tu as certainement déjà entendu parler de la Tech for Good. “La technologie pour le bien”, tel est le motto de ce mouvement en plein essor. Concrètement, cela signifie que la technologie fait partie des outils à mettre en place pour répondre aux enjeux sociaux contemporains.

Des solutions tech sont imaginées par des entrepreneur·se·s et des développeur·e·s engagé·e·s dans les problématiques d’inclusivité ou encore d’écologie. Grâce à une prise de conscience accélérée, de plus en plus d’entreprises à impact voient le jour. Avec un objectif : le bien commun. Ces acteurs·rices de l’entrepreneuriat social nous prouvent qu’il est possible d’allier engagement et rentabilité, pour enfin redonner du sens à nos métiers.

La dynamique impulsée par la Tech for Good, dans un cercle vertueux, permet notamment à l’Économie sociale et solidaire (ESS) de gagner en visibilité pour atteindre des publics à plus grande échelle. Les leviers technologiques sont des tremplins précieux pour mener à bien ces missions sociales.

Qui sont ces personnes qui changent le monde grâce au code ? Souvent dans l’ombre, des milliers d’hommes et de femmes y travaillent chaque jour. En tant qu’entrepreneur·se·s à impact, développeur·e·s front-web ou back-end, CTO ou encore CIAO, les femmes que nous te présentons dans la suite de l’article font partie de cette révolution Tech for Good.

Diariata N'Diaye, fondatrice d’App-Elles : une application mobile qui lutte contre les violences faites aux femmes

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Diariata N'Diaye, fondatrice d’App-Elles 

Diariata N'Diaye est une artiste et activiste engagée depuis plus de 15 ans dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. En 2015, elle lance une association à but non lucratif, Resonantes. Diariata est partie de deux constats. Premièrement, la violence à l’égard des femmes est un problème de santé publique majeur et une violation des droits fondamentaux des femmes, en particulier chez les mineures. Et deuxièmement, la tranche d’âge la moins sensibilisée au sujet est celle des 15-25 ans.

Elle se pose alors une question simple : comment rendre accessible à tout moment et à tous·tes les informations nécessaires pour obtenir de l’aide lorsqu’on est victime ou témoin de violences sexistes et sexuelles ? La réponse lui saute aux yeux, elle se trouve entre leurs mains. Le téléphone portable ! C’est ainsi qu’elle se lance dans la création d’une application tech for good, afin d’atteindre son objectif de sensibilisation. Innovante et impactante, App-Elles devient la première application permettant d’effectuer des alertes de détresse géolocalisées avec partage audio en temps réel. App-Elle, ou comment coder une app mobile peut sauver des vies !

Julie Davico-Pahin, cofondatrice d’Ombrea : une start-up agritech qui met l’IA à l’honneur

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Julie Davico-Pahin, cofondatrice d’Ombrea 

Julie Davico-Pahin a cofondé Ombrea, une start-up agritech basée sur l’intelligence artificielle dont elle est aujourd’hui directrice générale. Son père, le viticulteur Christian Davico, a fait face aux difficultés liées aux changements climatiques dans ses productions. Face aux pertes engendrées, le duo s’est mis en quête d’une solution permettant de protéger les cultures. Forcés de constater que ce qu’ils recherchaient n’existaient pas encore, ils l’ont inventé.

Grâce à une IA, des ombrières connectées et intelligentes permettent désormais aux agriculteurs de s’adapter aux aléas climatiques du réchauffement planétaire. Des panneaux photovoltaïques dotés de capteurs transmettent via une application mobile des données essentielles telles que la luminosité, la température ou l’hygrométrie. De plus, elles sont pilotables à distance et permettent de créer de l’ombre lorsque cela s’avère nécessaire. L’entreprise tech for good Ombrea illustre les possibles applications du code en matière d’agriculture responsable !

Arielle Kitio, fondatrice de Caysti : la reine du code informatique en Afrique

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Arielle Kitio, fondatrice de Caysti

Arielle Kitio est considérée comme la reine du code informatique en Afrique. Entrepreneure et informaticienne camerounaise, elle fonde l'entreprise à impact Caysti en 2017. Caysti (Cameroon Youth School Tech Incubator) conçoit des outils numériques intelligents, égalitaires et intuitifs, basés sur l’éducation personnalisée, l’intelligence artificielle et la connectivité augmentée. Caysti est aussi un centre de formation à la technologie et à l'entrepreneuriat numérique. Son objectif est de faciliter l’accès égalitaire à un contenu éducatif créatif et à des expériences d’apprentissage significatives en Science et Technologie.

En 2015, Arielle crée l'association WIT (Information Technology for Women and Youth) pour mettre en lumière les femmes qui se démarquent dans les domaines scientifiques et technologiques. Elle encourage ainsi les jeunes filles camerounaises à opter pour ces filières encore masculines. En 2019, elle est lauréate du Prix Margaret lors de la Journée de la femme digitale. Grâce à son engagement d'entrepreneuriat social, Arielle met en exergue le rôle émancipateur de l’apprentissage du code informatique.

Maud Sarda, cofondatrice de Label Emmaüs : celle qui a digitalisé le monde associatif

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Maud Sarda, cofondatrice de Label Emmaüs 

Maud Sarda rêvait de faire un pied de nez aux géants de l’e-commerce. Après avoir travaillé durant 5 ans en tant que responsable de structures de l’insertion pour Emmaüs, elle cofonde en 2016 le Label Emmaüs. Ce projet a tout d’une utopie de l’ESS : c’est une plateforme digitale, inclusive et écoresponsable.

Pourquoi ? Non seulement c’est le temple de la vente de seconde main, mais en plus, cette entreprise à impact emploie des femmes et des hommes en situation de précarité. Label Emmaüs propose une économie alternative, qui favorise la réinsertion professionnelle tout en cherchant à limiter la surconsommation. Fonder un e-commerce solidaire est un véritable acte militant.

Aurélie Jean, Chief AI Officer et co-fondatrice de DpeeX : quand l’IA se met au service de la lutte contre le cancer du sein

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Aurélie Jean, Chief AI Officer et co-fondatrice de DpeeX 

Aurélie Jean est docteure en sciences des matériaux et en mécanique numérique, mais aussi une entrepreneure tech for good. En mars 2021, elle a co-créé DPEEX, avec des collaborateurs franco-israéliens à Tel-Aviv. Il s’agit d’une startup deeptech de développement d’une technologie d’intelligence artificielle capable de détecter la signature tumorale du cancer du sein jusqu’à deux à trois ans avant qu’elle soit visible sur une mammographie. Une prouesse technologique capable de sauver bien des vies !

Au-delà de son entreprise à impact, Aurélie Jean est engagée dans l’enseignement. La vulgarisation scientifique et le développement de vocations tech chez les femmes sont des sujets qui lui tiennent à cœur. Curieuse et prolifique, Aurélie Jean figurait au top 40 des Françaises les plus influentes de l’année par le magazine Forbes en 2019.

Lucie Basch, fondatrice de Too good to go : l’application antigaspillage alimentaire

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Lucie Basch, fondatrice de Too good to go

L’ingénieure Lucie Basch passe 3 ans au pôle logistique Nestlé avant de claquer la porte du géant et de chercher à redonner un sens à sa carrière. Après avoir contribué au gaspillage alimentaire de masse, orchestré par ces filiales pour diminuer leurs coûts, elle décide de se lancer dans l'entreprenariat social. Lors d’un voyage initiatique en Scandinavie, elle fait la rencontre des personnes qui l’aideront à coder la première version de la start-up tech for good, Too good to go. Grâce à un service de géolocalisation, l’app met en relation les consommateurs avec les commerçants proposant leurs invendus à prix cassé.

Aujourd’hui, nous sommes présents dans 16 pays, nous comptons 1 200 “waste warriors”. Notre réseau compte 100 000 commerçants, pour une application téléchargée plus de 10 millions de fois. Lucie Basch  

Lucie lutte contre l’un des fléau de notre société en mettant le code au service d’une entreprise à impact. Quelques lignes de code ont le pouvoir de sauver des millions de repas !

Claire Chabas, Front-End Engineer chez Backmarket : le site de référence de l'électronique reconditionné

[WEBINAR] Coder pour une tech responsable avec Claire Chabas

Claire Chabas est front-end engineer chez Backmarket, la plateforme de référence pour la vente d’appareils reconditionnés. Fondée par Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster, trois entrepreneurs français, la start-up oeuvre à la revalorisation d’appareils électroniques pour les sauver de la déchetterie. Et lorsque l’on connaît l’impact environnemental de la fabrication d’objets numériques, leur donner une seconde vie est un véritable geste engagé !

C’est au sein de cette entreprise à impact qu’évolue Claire Chabas, responsable du front-end du site de Backmarket. Son travail est au cœur de l’innovation et ses missions contribuent directement aux performances de son entreprise engagée. Son poste illustre la manière dont le code détient une place stratégique dans l’accomplissement des missions des entreprises tech for good.

Toi aussi, tu veux participer au mouvement tech for good et changer le monde grâce au code ? Alors rejoins Ada Tech School, l’école de code féministe, résolument engagée pour faire de l’avenir un monde meilleur ! Pour en savoir plus, télécharge la brochure ou inscris-toi à nos événements.

Maëliza Seymour, CEO & Co-founder de Codist

Maëliza Seymour, data scientist, codeuse et entrepreneuse tech à succès

Maëliza Seymour, experte en mathématiques appliquées, data scientist, codeuse, est aussi une entrepreneuse tech à succès et engagée ! Elle a crée CodistIA, une start-up qui a mis au point, grâce à l'intelligence artificielle et au machine learning,  un algorithme pour « traduire » automatiquement des langages informatiques obsolètes en langages compris par les développeur·se·s. Codist construit donc une IA capable de raisonner sur le code source.

"À la manière de Google Traduction, notre outil permet de transcrire automatiquement un langage..." aime raconter Maëliza. Et cela permet notamment de faciliter la vie des personnes qui codent le monde de demain, notamment pour leur permettre de modifier et d'améliorer des codes sources obsolètes pour qu'ils soient adaptables aux besoins actuels.

Sophie Moustard, CTO chez Compani, la tech au service de l’humain

Sophie est CTO chez Compani, une entreprise qui met l'humain au centre de ses péoccupations. Compani imagine et développe des outils et des formations pour  aider les personnes vulnérables en valorisant le métier de professionnel de l’aide et du soin.

C'est en améliorant la qualité de l'accompagnement que les personnes dans le besoins seront revalorisées.

« Humaniser l’accompagnement des personnes qui ont besoin d’aide ou de soin, en valorisant les professionnels et en réconciliant les enjeux humains et économiques du secteur. » est le mantra de Compani, une entreprise qui a décidé de coder un produit tech au service des autres.

Anna Loaec, Responsable du programme Impact Data de la Croix-Rouge

Anne Loaec est Responsable du programme Impact Data


Le numérique rythme de plus en plus notre quotidien. La fondation Roche et 21, l’Accélérateur d’Innovation Sociale de la Croix-Rouge française ont décidé de s'associer autour du programme Impact data pour favoriser l’accès à la santé numérique.

Anne Loaec est donc Responsable de ce programme et travaille tous les jours à intégrer les enjeux du digital et de l’analyse des données pour améliorer les services du médico-social.

Si l'informatique t'intéresse et que tu souhaites te former à un métier d'avenir, qui peut être mis au service d'une belle cause, n'hésite pas à télécharger notre kit débutant pour t'initier à la programmation.

À propos d'Ada Tech School

Ada Tech School est une école d’informatique inclusive, qui forme au métier de développeur·se en 21 mois. Elle a deux campus : Paris, Lyon et Nantes (ouverture octobre 2022). Au sein de l'école, les apprenant·e·s apprennent en faisant grâce à une pédagogie alternative inspirée de Montessori, approchant le code comme une langue vivante et favorisant la collaboration et l’entraide grâce à des projets collectifs. L’école doit son nom à Ada Lovelace, qui fut la première programmeuse de l’histoire.

Après neuf mois de formation, les étudiant·e·s sont opérationnel·le·s et prêt·e·s à réaliser leur apprentissage - rémunéré - pendant douze mois dans une des entreprises partenaires de l’école (Trainline, Deezer, Blablacar, JellySmack, Back Market, ...).

Aucun pré-requis technique n’est exigé pour candidater. Il suffit d’avoir plus de 18 ans. La sélection se fait en deux temps : formulaire de candidature puis entretien avec une réponse sous 2 semaines. Pour plus d’informations sur la formation, télécharge notre brochure de présentation.

Joana D.

Chargée de contenus

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